Il est bon de rappeler que le bluff est une partie intégrante du poker, et en particulier du Hold’Em. En réussissant un bluff, vous pouvez ajouter une quantité importante au pourcentage de votre gain. Toutefois, en cas de bluffs ratés, toutes les sessions de bon travail seront alors éradiquées en quelques minutes.
La plupart des joueurs faibles ne maîtrisent pas encore la mécanique qui existe derrière le bluff. Certains ont juste vu une personne dans le WPT forcer un adversaire à coucher en mettant tapis et ils se disent qu’ils peuvent aussi le faire. Sachez qu’un bluff réussi est tout d’abord basé sur les situations.
Qui sont les joueurs en face de vous ?
Un des proverbes les plus utilisés au poker est « Ne bluffer jamais une station ». Cela signifie simplement que les chances que ce type de joueur vous appelle sont beaucoup plus importantes.
La plupart ne vont sûrement pas le croire, mais cela paraît tellement évident. D’où l’intérêt de bien analyser ses adversaires avant de réaliser un bluff au risque de se faire prendre.
Quelle attitude adopter ?
Il faut savoir que les bluffs que vous effectuez sont suivis de près par vos opposants. Ainsi, si vos adversaires vous a repéré en train de bluffer, il serait déconseillé de continuer à le faire, car la table ne va pas les oublier.
En revanche, si vous n’avez pas joué une seule main pendant deux heures, vos adversaires respecteront vos relances et mises plus souvent. Ainsi, vous aurez plus de chance de réussir un bluff.
Le nombre de joueurs à bluffer
Cela paraît évident, puisque vous pourrez les remarquer en jouant. Toutefois, il existe des joueurs qui bluffent sur un flop face à cinq autres joueurs.
L’idéal serait d’arriver à bluffer un joueur au lieu de plusieurs. Et même si vous êtes sur une table devant cinq joueurs que vous jugez faciles à bluffer, il est fort probable que sur la majorité des flops au moins un aura une meilleure main et continue de relancer.